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Départ : place du docteur J.M. Ryckewaert, parking de l’Hôtel de Ville
1 Face à la mairie, suivez à droite la rue de Verdun puis la rue R. Goetgheluck. Aboutissez place Saint-Pierre, face à l’église.
2 Descendez la rue de l’Eglise. L’Eybecque, affluent de l’Yser, passe sous le rondpoint à gauche – ancien gué. Longez à droite la place N. Segard. Traversez en diagonale le parking, empruntez la rue Neuve, à gauche la rue de Terdeghem puis la première rue à droite sur 90 m.
3 Suivez à gauche le sentier piétonnier. Après le pont, empruntez à droite le chemin le long de la becque. 70 m plus loin, montez à gauche puis, au bout, partez à droite. Coupez – prudence – la voie de contournement sud et continuez sur la rue du Moulin. Longez le vallon de l’Ey becque sur 1,5 km.
4 Empruntez à droite le chemin puis la route à gauche. Traversez – prudence – la RD 37 et suivez le chemin de la Ceinture. Après la ferme, engagez vous à droite.
5 Tournez à gauche sur la route de Waeghebrugge puis à droite à l’intersection suivante. Prenez à gauche la route du Grand Bruxelles puis à droite le sentier entre les haies. Contournez l’église Saint-Martin – tour romane du XIIe s. agrandie et inversée au XIXe s. ; à l’estaminet de la Brasserie, allez à gauche.
6 Suivez la rue de la Roome qui aboutit au moulin. Longez à droite la haie. Au coin de celle-ci, vue sur les quatre moulins du circuit.
7 Descendez la route. Montez à gauche en direction du Drievenmeulen. Coupez la RD 948 – prudence – et suivez le Petit chemin d’Hazebrouck. A la chapelle ND de Lourdes, obliquez à droite. Longez les pommeraies.
8 Entrez à droite dans la résidence de la Houblonnière puis retrouvez à gauche l’Hôtel de Ville.
Ce village de Flandre est assez bien connu de par son nom, puisqu’il est sur la route de Dunkerque en venant de Lille par l’autoroute A25. Petit village de 4024 habitants sur une superficie de 30Km2, il se trouve à la croisée des chemins des Monts de Flandres et est traversé par l’ « Ey Becque ». Steenvoorde vient du flamand « steen » qui veut dire « pierre », et « voorde » qui signifie « guè ».
Le nom du village apparaît dès 1093, et c’est vers 1105 que Frumold de Steenvoorde apparaît comme étant un des premiers maîtres de ce village. En 1213, Philippe Auguste prit Steenvoorde et l’incendia un an plus tard. En 1645, 6000 espagnols occupent Steenvoorde et Cassel.
Ces quelques dates ne sont qu’une infime partie de l’histoire très riche de Steenvoorde. L’église Saint Pierre possède une tour de 92 mètres datant du 16è siècle.
Mis à part les vestiges d’un prieuré, la pierre des pestiférés, la motte féodale de Hofhelot, Steenvoorde possède deux beaux moulins,
le « Drievenmeulen » (ancien tordoir d’huile) et le « Noordmeulen » (moulin à blé et céréales pour bestiaux). Steenvoorde est un village très animé toute l’année par sa fête du houblon, son marché aux puces, sa fête de la moto, sa société philharmonique et ses géants.
Au XI° siècle, l'église de Steenvoorde en bois couverte d'un toit en chaume et remplacée par un sanctuaire roman en pierre. Quelques pierres de l'époque qui proviennent des monts de Flandre se trouvent encore dans les fondations de la Façade derrière la tour actuelle.
Une église gothique est ensuite bâtie, sans doute au XV°
siècle, puis une tour probablement au XVI° siècle. Saccagée en 1556 puis brulée en 1578, elle est reconstruite en 1600. Cette nouvelle église est à nouveau détruite, en même temps que le bourg, pendant les conflits de 1635 à 1643 appelés « Les années de Condé ».
La reconstruction s'achève en 1664. A la fin du XIX° siècle, une flèche en brique de 92 mètres est élevée, la plus haute des Flandres. L'intérieur de l'église renferme des vitraux, une voute en bois, un banc de communion en fer forgé de 1807 et une statue de Notre-Dame-des-Sept-Fontaines.
Source: Le Patrimoine des Communes du Nord
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